Tribune d’octobre 2015

La vingtaine de mois qui vient de s’écouler, fait apparaître aux gournaisiennes et gournaisiens

un fonctionnement municipal  basé sur les promesses non tenues, le dénigrement systématique de ce qui s’est fait auparavant, le « moi je » et les  décisions prises avant même de les avoir réfléchies.

Parmi les promesses non tenues, la gestion des ordures ménagères  est un bon exemple. Il vous avait été promis que le ramassage serait amélioré, la facture réduite, les dépôts sauvages devaient même disparaître… Une situation idéale que chacun d’entre nous souhaiterait vivre aujourd’hui !

Ce service n’est pas une compétence de la ville de Gournay, mais celle du SIEOM, où  seulement 2 délégués gournaisiens  siègent parmi les 98 représentants des 49 communes. La réalité est donc bien différente de ces promesses volontairement  inconsidérées, faisant fi,  en toute connaissance de cause et sans vergogne, des nombreux problèmes connus, dus à l’incivisme et à l’application des marchés publics qui s’imposent à tous les élus. Une chose est sûre : les promesses n’engagent que celles et ceux  qui y croient. Dès la présidence obtenue de ce syndicat, le Maire de Gournay a été face à ses engagements, c’est là que les difficultés ont commencé ! Pour s’en sortir, il n’hésite pas à considérer comme acquise, depuis le 6 juillet dernier, l’autorisation de ne collecter les ordures ménagères en porte à porte que tous les 15 jours. Alors que sa demande, faite auprès des services de la préfecture, pour être autorisé à déroger à l’obligation qui est faite d’effectuer une collecte chaque semaine, n’est pas sûre d’être obtenue. Il se trouve donc, sans état d’âme, dans une situation d’illégalité.

Autre exemple parmi les changements d’avis, celui concernant le cabinet médical. Après avoir critiqué son achat,  M. Picard interrogé par un journaliste, annonçait que l’implantation de la maison de santé, pourrait se faire dans les locaux actuels du cabinet médical de la Tour Ybert, pour un moindre coût. Un sacré revirement pour quelqu’un qui depuis 2011 considérait ce cabinet comme une coquille vide… Rappelons que cet achat a toutefois permis de maintenir 4 médecins dans ce cabinet et de donner satisfaction à plus de 7000 patients par an.

Pour conclure, la suppression des bons de rentrée scolaire, une aide qui était appréciée de toutes les  familles. Mr Picard motive sa décision à la suite de rencontres avec des familles qui n’en voyaient pas la nécessité….

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2 réflexions sur “Tribune d’octobre 2015

  1. Un ramassage des ordures ménagères tous les quinze jours… on a l’impression d’être arrivé dans la cinquième dimension ou d’avoir fait un bon dans un autre siècle en arrière??? Comment peut-on accepter une telle organisation si rétrograde? Ce Picard a tout l’air d’être un embobineur au service de son propre intérêt plutôt que d’être au service de ses administrés. En tout cas cela est bien regrettable et pour ma part, bien qu’ appréciant cette ville dans la campagne, cette incommodité d’ordure ménagère avec une taxe digne du racket, me laisse a penser que beaucoup penseront à fuir cette ville tant qu’il y aura ce genre d’énergumène à sa tête…Pauvre France.

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