La réunion du vendredi 15 septembre comportait un point important à l’ordre du jour : le rapport de la Chambre Régionale des Comptes (CRC) engendrant la décision de la préfecture, d’imposer, au regard de ce rapport, une hausse des recettes communales de 520.000 €, par une augmentation de 13.4 % de l’ensemble des taux d’imposition.
Après avoir retoqué le budget voté en mars, en raison d’éléments budgétaires évalués d’une façon non sincère selon la CRC, celui voté en juillet ne l’a pas convaincue non plus, considérant qu’il n’a pas été voté en équilibre réel.
Un troisième budget sera donc voté dans les prochaines semaines, il inclura la recette supplémentaire, imposée par la préfecture.
Cette situation, jamais connue à Gournay, nous a fait réagir sur de nombreux points.
- Nous avons d’abord rappelé à E Picard, que cette succession de budgets recalés, est de son entière responsabilité.
- Que cette importante augmentation des impôts pour les gournaisiens, va venir s’ajouter à celle, importante elle aussi, décidée par E Picard, en tant que Président de la communauté de communes. Sur cette augmentation on ne vous entend pas M Picard, ce n’est pas étonnant, puisqu’elle est de 10 à 20 fois plus élevée que celle imposé par la préfecture à Gournay.
- Nous avons démontré également, que la baisse des dotations de l’Etat, représente en 2017, un écart de 590.000 € par rapport à celles perçues en 2014. A cela, il faut ajouter, un versement obligatoire, au fond de péréquation national, au bénéfice de communes plus pauvres, pour un montant de 100.000 €. C’est donc un manque de près de 700.000 € qu’il faut constater cette année. Une somme toutefois bien supérieure au montant de 520.000 €, attendu de l’augmentation des taux d’imposition.
- Ces baisses de dotation, M Picard, ne sont évidemment pas de la faute de l’équipe municipale précédente, vous préférez passer sous silence cet état de fait, pour charger, par esprit purement politicien, les élus précédents, quitte à prendre, sans vergogne, quelques distances avec la réalité. Vous laissez penser que seule, la ville de Gournay a des emprunts, alors que toutes les communes en ont, même les plus petites, vous le savez bien. L’endettement moyen d’une commune de même taille que Gournay, est de 1.100 € par habitant, soit plus de 6 millions d’Euros. (source gouvernementale)
- Alors M Picard, cela fait plus de 3 ans que vous êtes élu, il va falloir changer de discours.