Rappelez-vous, au cours des semaines qui ont précédé les dernières élections municipales, la présence de dépôts sauvages était considéré comme inadmissible par M Picard. Il affirmait également qu’il suffisait, pour que cela cesse, d’ouvrir les sacs pour trouver des éléments qui serviront à verbaliser les auteurs de ces incivilités, laissant croire que cela ne se faisait pas.
Depuis trois ans, M Picard, maire de Gournay, président du syndicat des ordures ménagères pendant 2 ans et maintenant président de la Communauté de Communes des 4 Rivières qui a repris la compétence du syndicat depuis le mois de janvier, a eu tout le temps et tous les pouvoirs pour mettre en pratique toutes ses affirmations.
Chacun peut voir aujourd’hui ce qu’il est advenu de cette indignation de circonstance,de ces affirmations en forme de promesses électorales qui n’engagent que ceux qui les écoutent.
Depuis des mois déjà, de nombreux gournaisiens ont compris qu’ils s’étaient faits manipulés, ils en ont la preuve aujourd’hui.
Ces promesses non tenues, ont aussi un coût pour la ville de Gournay, en 2014 la redevance incitative était de 47.190 €, en 2017 le montant a doublé, il est de 108.000 €.