Comme c’est devenu une habitude depuis de nombreux mois, il y avait 7 élus absents sur les 23 de la liste majoritaire, lors du dernier conseil municipal. Nous étions tous les 6 présents.
1) Le PV de la réunion du 31/1/2022 n’a pas été adopté tel que présenté, plusieurs de nos interventions ayant été rédigées de telle manière, qu’on lisait l’inverse de ce qui avait été dit. Il sera à nouveau soumis à approbation lors du prochain conseil.
2) Il nous a été ensuite présenté les comptes arrêtés de l’année 2021. L’ensemble des chiffres concernant les dépenses : 7.651.601 € et les recettes : 8.618.770 € de fonctionnement sont en baisse par rapport à 2020. L’excédent réalisé est en retrait lui aussi, passant à 967.169 € contre 1.333.921 € en 2020, soit 366.752 € de moins. Avec une hausse des dépenses prévues en 2022, il sera intéressant de voir l’excédent qui sera réalisé à la fin de cette année.
3) Ont ensuite été présentés les taux d’imposition proposés pour cette année 2022, à un niveau inchangé. Nous avons voté favorablement pour cette décision. Rappelons toutefois que les taux avaient subi une augmentation imposée par la préfecture, à la suite de la présentation d’un budget insincère par le maire de Gournay, comme cela avait été précisément notifié dans le courrier accompagnant cette décision Préfectorale. Une augmentation qu’il n’a pas faite, mais dont il en est la cause et qu’il est bien content d’en bénéficier les effets aujourd’hui.
4) Puis ce fut l’autorisation de lancer une consultation pour la réalisation d’un emprunt de 1.6 M€ pour couvrir des travaux d’aménagement et de voirie. Cette somme est déjà inscrite au budget.
Il faut rapprocher à cette demande du maire de Gournay pour 2022, à la réalisation d’un emprunt de 1.8 M€ déjà effectué en 2021, soit 3.4 M€ en 2 ans. Il y a 5-6 ans, le maire de Gournay annonçait, que la ville était surendettée pour 20 ans. S’il n’avait pas menti à qui voulait bien l’entendre ou le reprendre sans se poser de question, comment pourrait-il contracter ces emprunts aujourd’hui, si ses affirmations d’alors n’étaient pas fausses.
5) Est venu ensuite, le temps de la présentation du budget 2022. Quelques chiffres ont retenu notre attention. Dans les recettes, notons une somme de 130.000 € liée au contentieux sur les problèmes lors de la construction de l’Atelier. Là encore, M Picard est pris en flagrant délit de mensonge, lui qui clamait que l’équipe municipale précédente n’avait fait aucune réserve lors de la réception des travaux ou quelques temps après lorsque des problèmes sont apparus, comment cette somme serait versée s’il n’y avait rien eu de fait. En dépenses, les charges de personnel font un bond de de 400.000 €. Dans cette augmentation, figure le recrutement de 3 maitres-nageurs pour une ouverture de la piscine envisagée fin juin. Leurs salaires seront à prendre à temps complet en 2023.
En investissement, l’installation de toilettes publiques pourtant annoncées, ont disparues du budget.
6) Le vote des subventions aux associations, est prévu lors d’un prochain conseil municipal. Toutefois, celle concernant le fonctionnement du CCAS a été votée en baisse. La présentation de ce vote était très ambiguë. Finalement, le montant est de 80.000 € au lieu de 85.000 en 2021. Mais, la participation de 10.000 € apportée aux victimes de la guerre en Ukraine est incluse dans cette subvention au CCAS, soit une baisse de 15.000 € par rapport à 2021.
7) Pour les avenants à la réhabilitation de la piscine : c’est à nouveau un peu plus de 10.000 € qui ont été votés et ajoutés à la longue liste d’avenants déjà votés précédemment.
8) La cession du cabinet médical de la Tour Ybert à l’euro symbolique alors que les services des domaines ont fait une estimation à 410.000 € nous a fait réagir. Ce bâtiment, accessible aux personnes à mobilité réduite, que nous avions acheté 400.000 € en 2013, à un prix juste comme le confirme cette estimation. Cette acquisition a permis de maintenir une offre médicale de plusieurs médecins pendant ces nombreuses années. M Picard, qui avait voté contre cette acquisition, peut bénéficier de cette installation aujourd’hui et faire un accord avec lui-même, à la fois maire de Gournay et président de la Communauté de Communes (CC4R). La même personne décide avec une fonction de brader le bâtiment payé par les gournaisiens et avec une autre fonction de faire faire les travaux avec le budget de la Comcom (CC4R). Aurait-il agi de la même façon s’il n’avait pas occupé ces deux fonctions.
Ne lâcher rien les amis!
José Da Costa
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